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Résumé du #AHES2015, en intégrant les points de vue des étudiants sénégalais

a semaine dernière, j’ai eu l’occasion de participer au Sommet africain de l’enseignement supérieur, accueillant près de cinq cents délégués, dont des représentants du gouvernement, des intervenants du secteur privé et des recteurs d’université de tout le continent. Ils se sont rencontrés pour discuter de la façon de redynamiser l’enseignement supérieur en Afrique.

Kofi Annan était le conférencier d’honneur, aux côtés de Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de l’Union africaine et Macky Sall, président du Sénégal. Oby Ezekwesili, ancien vice-président de la Banque mondiale en Afrique et champion de la campagne #BringBackOurGirls, a également donné un discours galvanisant sur l’importance de la bonne gouvernance dans tous les efforts de développement en Afrique.

Kofi Annan a déclaré dans son discour « Nul  ne naît bon citoyen ou un bon démocrate ou un bon leader; il faut du temps et de l’éducation. Nos institutions doivent inculquer chez les jeunes citoyens de l’Afrique un état d’esprit et la compréhension de la vision du monde qui inspire la citoyenneté positive et le leadership. Ils doivent donc être un creuset de la diversité et des incubateurs du pluralisme qui produisent des citoyens responsables. Ils peuvent construire des ponts entre les communautés de jeunes en Afrique, érodant les divisions ethniques et religieuses qui affligent encore le continent. »

Le but de ce sommet était de répondre aux besoins des étudiants. Selon Mansour Diallo de l’Université Virtuelle du Sénégal, ce sommet est venu au bon moment. Les Africains sont conscients de leur potentiel, et il est fier qu’il ait eu lieu dans son pays d’origine. Il croit que les solutions pour l’enseignement supérieur doivent provenir  de l’Afrique, un sujet qui a été abordé dans de nombreuses discussions tout au long du sommet.

Thierno Ngom, président de l’Association de recherche des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey, a noté qu’il est heureux de voir, malgré les défis auxquels les étudiants font face au Sénégal, il y a eu des pas vers le progrès et le système est effectivement utilisées comme un modèle dans de nombreuses discussions son camarade de classe, Ousseynou Cissé, a cependant noté que, pour apprendre d’autres systèmes, il n’est pas aussi simple que de couper et coller. Nous devons nous pencher sur les réalités locales avant d’adapter les modèles des autres.

Un autre sujet brûlant du sommet était à propos de la fuite des cerveaux africains, et comment encourager la diaspora à revenir. Nigel Mugamu, fondateur de 263Chat, un mouvement des médias sociaux qui informe et fait participer les citoyens aux informations dans son pays le Zimbabwe, a tweeté «Au lieu d’aller à l’étranger, nous devons aller dans un autre pays africain pour acquérir des connaissances de l’autre.” Cela se rapporte à un commentaire faite par François Diouf, président de l’université virtuelle de l’association des étudiants du Sénégal. Sa préoccupation est de savoir comment rendre les universités africaines plus compétitives à l’échelle internationale pour éviter la fuite des cerveaux. Il espère que cette revitalisation aidera à fournir aux universités africaines le prestige et la valeur qui encourageront les africains à rester en Afrique.

Les étudiants à la conférence ont été préoccupés par le manque de représentation des élèves d’autres pays. Ils voulaient s’associer avec les autres pour parler des solutions qu’ils veulent pour leur éducation. Lors d’une table ronde sur la consolidation nationale et la citoyenneté, le professeur Godwin Murunga de l’Université Kenyatta de Nairobi a suggéré que les questions de panafricanisme ne sont pas en résonance avec la génération des jeunes, et ils ne pensent pas au-delà des frontières. Cela aurait été une occasion parfaite pour engager les jeunes dans une conversation au sujet pensé au-delà des frontières et l’avenir de leur continent.

En outre, les étudiants ont fait remarquer que lors des tables rondes, les orateurs auraient dû leur posés des questions, ce sera plus facile pour eux d’exprimer leurs préoccupations dans un forum public. Ils voulaient prendre la parole, mais souvent sentis accablés par les plus âgés et plus expérimentés. En outre, ils craignent finalement, que les dirigeants vont faire ce qu’ils veulent, sans tenir compte de leurs besoins.

Dans cette optique, j’invite tous ceux qui travaillent sur l’appel à l’action  et toutes les parties prenantes de l’enseignement supérieur à mettre en place un système pour pouvoir écouter et ainsi répondre à l’attente des étudiants. Mettons de côté les opinions politiques et personnels et enfin réfléchir sur la jeunesse dans ces institutions afin de relancer réellement le système d’enseignement supérieur.

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